Usâmah ibn Zayd ibn Al-Ḥârithah (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « La fille du Prophète (sur lui la paix et le salut) envoya quelqu'un dire à celui-ci : mon fils est sur le point de mourir, viens nous voir ! Le Prophète envoya quelqu'un pour lui transmettre son salut et lui dire : Certes à Allah appartient ce qu’Il a repris et c’est à Lui aussi qu’appartient ce qu’Il a donné, et chaque chose pour Lui a un terme fixé à l’avance. Qu'elle se résigne donc et espère la récompense d'Allah. Elle envoya alors quelqu'un pour dire qu'elle jurait qu'il viendrait. Il se leva alors, accompagné de Sa'd ibn 'Ubâdah, Mu'âdh ibn Jabal, Ubayy ibn Ka'b, Zayd ibn Thâbit ainsi que d'autres hommes. On lui tendit le bébé, qu'il assit sur son giron ; il suffoquait. Le Prophète se mit à pleurer et Sa'd lui dit : « Ô, Messager d'Allah ! Qu'est-ce donc ? - Il dit : C'est une miséricorde qu'Allah a mise dans les cœurs de ses serviteurs. » Dans une version : « …dans les cœurs de ceux qu'Il veut parmi Ses serviteurs et Allah ne fait miséricorde qu'à ceux de Ses serviteurs qui sont miséricordieux. »
1596 - (ق) عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ رضي الله عنه قَالَ: دَخَلْنَا مَعَ رَسُولِ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم عَلَى أَبِي سَيْفٍ الْقَيْنِ
[1]
ـ وَكَانَ ظِئْراً
[2]
لإِبْرَاهِيمَ عليه السلام ـ فَأَخَذَ رَسُولُ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم إِبْرَاهِيمَ فَقَبَّلَهُ وَشَمَّهُ، ثُمَّ دَخَلْنَا عَلَيْهِ بَعْدَ ذلِكَ، وَإِبْرَاهِيمُ يَجُودُ بِنَفْسِهِ
[3]
، فَجَعَلَتْ عَيْنَا رَسُولِ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم تَذْرِفانِ
[4]
، فَقَالَ لَهُ عَبْدُ الرَّحْمنِ بْنُ عَوْفٍ رضي الله عنه: وَأَنْتَ يَا رَسُولَ اللهِ؟ فَقَالَ: (يَا ابْنَ عَوْفٍ إِنَّهَا رَحْمَةٌ) ، ثُمَّ أَتْبَعَهَا بِأُخْرَى، فَقَالَ صلّى الله عليه وسلّم: (إِنَّ الْعَيْنَ تَدْمَعُ، وَالْقَلْبَ يَحْزَنُ، وَلاَ نَقُولُ إِلاَّ ما يَرْضى رَبُّنَا، وَإِنَّا بِفِرَاقِكَ يَا إِبْرَاهِيمُ لَمَحْزُونُونَ) .
Anas (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) entra auprès de son fils Ibrâhîm (qu’Allah l’agrée) pendant qu’il agonisait et que les larmes se mirent à couler de ses yeux. ‘Abd Ar-Raḥmân ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) lui dit alors : « Ô Messager d’Allah ! Toi aussi ? - Il lui répondit : Ô Ibn ‘Awf ! Ceci est certes une miséricorde. » Puis, il ajouta : « L’œil pleure, le cœur s’attriste, mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur ! Ô Ibrâhîm ! Certes, ta séparation nous remplit de chagrin. »
Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Allah, Exalté soit-Il, dit : « Lorsque j’enlève à mon serviteur croyant un être cher de cette vie d'ici-bas, et qu’il endure la douleur pour Moi, Je n’ai d’autre récompense pour lui que le Paradis. »