Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate qu’un bédouin vint trouver le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et lui dit : « Ô Messager d’Allah ! Ma femme a mis au monde un enfant de couleur noire ! - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui demanda : As-tu des chameaux ? - L’homme répondit par l’affirmative. - De quelle couleur sont-ils ? demanda le Prophète (sur lui la paix et le salut). - Le bédouin répondit : Ils sont roux. - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui demanda alors : Y’en a-t-il des gris ? - Oui, répondit le bédouin. - Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) demanda encore : Comment cela se fait-il ? - Le bédouin s’avança : Peut-être que cela est dû à un trait héréditaire ? - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui dit : Peut-être que cela est dû à un trait héréditaire ! " »
ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que Sa’d ibn Abî Waqqâṣ et ‘Abd ibn Zum’ah se disputèrent au sujet d’un enfant. Sa’d dit : « Ô Messager d’Allah ! Il est le fils de mon frère : ‘Utbah ibn Abî Waqqâṣ ! Il m’a confié qu’il était son fils. Regarde comme il lui ressemble ! » Mais, ‘Abd ibn Zum’ah rétorqua : « C’est mon frère ! Ô Messager d’Allah ! Il est du lit de mon père, c’est l’enfant d’une de ses esclaves ! » Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) le scruta et constata une ressemblance évidente avec ‘Utbah. Il dit alors : « Il te revient à toi ô ‘Abd ibn Zum’ah, car l’enfant s’affilie à la couche conjugale, et l’adultère ne mérite que la pierre ! Ô Sawdah ! Mets ton voile devant lui ! » Suite à cela, il n’a plus jamais vu Sawdah.
ʽA’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) est entré chez elle, le visage radieux et resplendissant, et a dit : « Sais-tu que, tout à l’heure, Mujazziz a regardé Zayd ibn Ḥârithah et Usâmah ibn Zayd et a dit : " Ces pieds proviennent sans aucun doute les uns des autres ! " ? » Dans une version : « Et Mujazziz était physionomiste. »
Abû Dharr (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'est pas un homme qui s'affilie consciemment à un autre que son père, sans qu'il n’ait mécru. Celui qui prétend à ce qui ne lui revient pas n'est pas des nôtres et n'a qu'à préparer sa place en Enfer. Et celui qui appelle un homme en le traitant de mécréant ou en disant : « Ennemi d'Allah ! », alors qu'il ne le mérite pas, cela se retourne contre lui. »
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Ne reniez pas vos pères, car quiconque renie son père a mécru ! »
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Deux choses que pratiquent les gens constituent un acte de mécréance : diffamer la filiation et se lamenter sur un mort. »