Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Que l'on m'ait invité pour une épaule ou pour une patte, j'aurais certainement répondu ! Et que l'on m'ait offert une épaule ou une patte, je l’aurais certainement acceptée ! »
An-Nu’mân ibn Bashîr (qu’Allah l’agrée, lui et son père) relate : « Lorsque mon père me fit un jour aumône d’une partie de ses biens, ma mère, ‘Amrah bint Rawâḥah, a dit : " Je n’accepterai que si tu prends le Messager d’Allah à témoin ! " Il m’emmena alors jusqu’au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) en vue de le prendre à témoin du don qu’il me faisait et celui-ci (sur lui la paix et le salut) lui demanda : " En as-tu fait autant avec tous tes enfants ? - Non ! répondit [Nu’mân]. Il lui dit donc : Craignez Allah et soyez équitables entre vos enfants ! " Sur ce, mon père s’en retourna et revint sur son aumône. Et selon une expression : " Dans ce cas, ne me prends pas à témoin, car je ne témoigne pas de l’injustice ! " Et selon une autre expression : " Prends donc à témoin quelqu’un d’autre que moi ! "
‘Abdullah ibn ‘Abbâs (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui revient sur un don qu'il a fait est semblable à celui qui ravale son vomi ! » Et dans une expression : « Celui qui revient sur un don qu'il a fait est comme un chien qui vomit puis réingurgite son vomi ! »
‘Umar ibn Al-Khaṭṭâb (qu’Allah l’agrée) dit : « J’ai donné un cheval dans le sentier d’Allah et celui qui l’avait en sa possession n’en a pas pris soin. Je voulus alors le racheter, pensant qu’il le vendrait pour pas cher. Je questionnai à ce propos le Prophète (sur lui la paix et le salut) qui répondit : « Ne l’achète pas et ne reviens pas sur ton aumône, même s’il te le vend pour une pièce d’argent ! Celui qui revient sur son aumône est semblable à celui qui ravale son vomi ! »
Abu Muḥammad ibn 'Amr ibn Al-’Aṣ (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il y a quarante bonnes œuvres, donner une chèvre laitière en usufruit les surpasse toutes ! Quiconque accomplit l'une [de ces bonnes œuvres], espérant la récompense divine et confiant en la promesse d'Allah, sera admis au Paradis par la cause de celle-ci. »