Abû Bakrah Nafî’ Ibn Al Hârith ath-Thaqafî (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Si deux musulmans s’affrontent avec leurs sabres, le tueur et le tué seront en Enfer. » J’ai dit : « Ô Messager d’Allah ! C’est clair concernant le tueur, mais qu’en est-il du tué ? » Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) répliqua : « Il essayait de tuer son compagnon. »
‘Abdullah ibn Mas’ûd (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le sang d’un homme musulman n’est licite que pour l’une des trois raisons suivantes : L’homme marié qui commet l’adultère, une vie pour une autre, et celui qui renie sa religion et se sépare du groupe. »
ʽAbdullah ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'y a pas une âme qui soit tuée injustement sans que le premier fils d'Adam n'en ait une part de responsabilité. Ceci, car c'est lui qui a instauré le meurtre. »
ʽAbdullah ibn Masʽûd (qu'Allah l'agrée) relate que Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Les premières choses pour lesquelles on jugera entre les gens au Jour de la Résurrection sont les crimes de sang. »
3227 - (ق) عَنْ أَنَسِ بْنِ مالِكٍ قَالَ: عَدَا يَهُودِيٌّ في عَهْدِ رَسُولِ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم عَلَى جارِيةٍ، فَأَخَذَ أَوْضاحاً
[1]
كانَتْ عَلَيْهَا، وَرَضَخَ رَأْسَهَا
[2]
، فَأَتَى بِهَا أَهْلُهَا رَسُولَ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم وَهْيَ في آخِرِ رَمَقٍ
[3]
وَقَدْ أُصْمِتَتْ، فَقَالَ لَهَا رَسُولُ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم: (مَنْ قَتَلَكِ؟ فُلانٌ) ؟ لِغَيْرِ الَّذِي قَتَلَهَا، فَأَشَارَتْ بِرَأْسِهَا: أَنْ لاَ، قَالَ: فَقَالَ لِرَجُلٍ آخَرَ غَيْرِ الَّذِي قَتَلَهَا، فَأَشَارَتْ: أَنْ لاَ، فَقَالَ: (فَفُلاَنٌ) ؟ لِقَاتِلِهَا، فَأَشَارَتْ: أَنْ نَعَمْ، فَأَمَرَ بِهِ رَسُولُ اللهِ صلّى الله عليه وسلّم فَرُضِخَ رَأْسُهُ بَيْنَ حَجَرَيْنِ.
Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate : « On trouva une servante dont la tête avait été écrasée entre deux pierres. On lui demanda : « Qui t'a fait cela ? Untel ? Untel ? » Jusqu'à ce que l'on mentionne un juif et qu'elle acquiesce d'un signe de la tête. On attrapa le juif qui reconnut son crime. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) ordonna alors qu'on lui écrase la tête entre deux pierres. » Et dans la version de Muslim et de An-Nassâ'î : « Un juif assassina une jeune fille afin de lui voler ses bijoux en argent. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) accomplit alors sur lui la sentence. »