Amr ibn Al-'Âs (qu'Allah l'agrée) relate qu'il a entendu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dire : « Lorsque le dirigeant a pris une décision suite à un effort personnel et a visé juste, il a deux récompenses. Et lorsqu'il a pris une décision suite à un effort personnel et s'est trompé, il a une [seule] récompense. »
Abdurrahmân ibn Abi Bakrah relate : « Mon père écrivit - ou j'écrivis pour lui - à son fils 'Ubaydullâh ibn Abi Bakrah, qui était juge au Sakastan : Ne juges pas entre deux personnes quand tu es en colère, car j'ai entendu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dire : « Que nul ne juge entre deux personnes alors qu'il est en colère. » Dans une autre version : « Qu'un juge ne juge pas entre deux personnes alors qu'il est en colère. »
‘Abdallah ibn ‘Abbâs (qu’Allah l’agrée, lui et son père) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Si l’on donnait satisfaction aux gens sur la base de leurs revendications, certains réclameraient le sang et les biens d’autres hommes. Or, la preuve incombe au plaignant, et le serment incombe à celui qui nie. »
ʽAlî (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « La plume est levée pour trois personnes : le dormeur, jusqu'à ce qu'il se réveille ; l'enfant, jusqu'à ce qu'il devienne pubère ; le fou, jusqu'à ce qu'il retrouve la raison. »
‘Abdallah ibn ‘Abbâs (qu’Allah l’agrée, lui et son père) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Allah a pardonné aux membres de ma communauté ce qu’ils font par erreur, par oubli ou sous la contrainte. »
Abû Rimthah (qu'Allah l'agrée) relate : « Je suis parti avec mon père auprès du Prophète (sur lui la paix et salut). Ensuite, le Messager d'Allah (sur lui la paix et salut) a demandé à mon père : "C'est ton fils celui-là ? - Il a répondu : Bien sûr, par le Seigneur de la Ka'bah ! - Il a demandé : Vraiment ? - Il a répondu : J'en témoigne ! » Alors, le Messager d'Allah (sur lui la paix et salut) a rigolé de l'embarras de mon père et de son juron me concernant. Puis, il a dit : "Nul crime à ton encontre et nul crime à son encontre !" Le Messager d'Allah (sur lui la paix et salut) a alors lu : {( Et personne ne portera le fardeau d’autrui. )} [Coran : 6/164]. »